L’expression « passer à l’action » évoque souvent un dynamisme à toute épreuve. Il fait penser aux fonceurs, aux gens qui ont décidé de se lancer dans le vide et de réaliser leurs rêves…

 

Mais est-ce vraiment cela?

 

Sérieux, j’ai envie de vous partager ma vision et ma compréhension de ce que « passer à l’action » implique vraiment. Car non, ce n’est pas facile ni si simple de passer à l’action, surtout quand il s’agit d’essayer de réaliser une idée ou un rêve cher à notre coeur.

 

Premièrement, passer à l’action implique non seulement d’accepter notre idée ou notre rêve, mais aussi de le respecter et de croire en lui.

 

Et pour cela, il faut accepter l’idée qu’à la seconde où nous rendons ce rêve intime visible à tous, nous devenons vulnérables aux yeux des autres. Nous exposons une partie de notre coeur, une partie de notre fierté et de qui nous sommes fondamentalement.

 

Nous avons donc souvent peur de mettre en branle un projet. Nous avons peur d’échouer, de faire rire de nous, d’être critiqué, découragé avant même d’avoir réellement commencé.

 

Respecter notre rêve implique que nous devrons le défendre à chaque étape, même lorsque nous-mêmes aurons de la difficulté à le défendre. Cela implique que nous ferons des erreurs, que nous échouerons peut-être et que nous devrons nous relever.  

 

Poser les premières actions nécessaires à la réalisation d’un rêve a donc une implication beaucoup plus grande que l’on peut imaginer. Une implication intime avec nous-mêmes.

 

C’est correct d’avoir peur. Même les guerriers les plus courageux ont peur. Mais si nous voulons réaliser des rêves, peu importe leur amplitude, à un moment donné, il faut savoir poser la première action.

 

C’est ce qu’on appelle avoir le courage de nos rêves.

 

On ne vous donne jamais un rêve sans vous donner aussi la capacité de le réaliser. 

- Richard Bach

 

Joëlle Boutin

Co-fondatrice Femmes Alpha

 

 

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