Chaque fois que je visite un salon du livre, c’est immanquable, j’achète tout ce qui me tombe sous la main. Ça me fait un peu comme quand j’écoute des vidéos mode/beauté sur YouTube. Vous n’imaginez pas la vitesse à laquelle je peux me précipiter dans un Jean Coutu pour tout acheter ce que je viens de voir. J’imagine que je suis peut-être un peu influençable.

Tout cela pour dire que c’est lors du dernier Salon international du livre de Québec que je me suis procuré La théorie du drap contour, le deuxième roman de Valérie Chevalier. J’étais super contente, parce que le livre sortait en librairie le jour où je l’ai acheté et que j’aime ça acheter des choses la journée de leur sortie, ça me fait sentir vraiment cool (parce que normalement je suis deux ans en retard sur les tendances).

L’autre chose qui m’a poussée à en faire l’achat, c’est la superbe couverture jaune avec des vêtements suspendus à une corde à linge! Une livre jaune! C’est clair que ça allait être parfait dans ma bibliothèque.

Bon, je n’ai pas juste acheté le livre pour les raisons mentionnées précédemment. Ce serait légèrement superficiel. L’histoire m’interpellait aussi. Quand même. Les histoires d’amour et de peine d’amour c’est toujours gagnant avec moi.

Je trouvais particulièrement intéressante l’idée que le roman soit composé de très courts chapitres qui se lisent rapidement. Les aventures de Florence, le personnage principal, s’échelonnent sur plusieurs années, mais les chapitres sont très brefs, il faut donc apprécier la lecture d’un roman au rythme très rapide. C’est mon cas. Pas le temps de niaiser.

J’ai eu beaucoup de plaisir à la suivre dans toutes ses mésaventures amoureuses, mais, surtout dans ses peines d’amour. On la voit perdre encore davantage espoir après chaque rupture et se demander si elle finira un jour par rencontrer quelqu’un avec qui ça fonctionnera plus qu’un temps. Les histoires qu’elle vit lui permettent toutefois de grandir. Peu à peu, elle apprend à lâcher prise. Heureusement, c’est souvent à partir de ce moment que les bonnes choses arrivent et que le soleil revient!

C’est aussi particulièrement intéressant, pour quelqu’un en début de carrière comme moi, de suivre l’évolution de sa vie professionnelle au fil du roman. On la voit débuter sa carrière de façon bien modeste pour finir par occuper un poste nettement plus intéressant et stimulant. C’était agréable à lire.  

Pour savoir exactement quelle est la fameuse théorie du drap contour, vous devrez lire le livre! Je ne peux quand même pas tout vous révéler! De toute façon, soyez-en assuré, vous passerez un beau moment avec La théorie du drap contour.

Pour vous procurer le livre, c’est ici!

Le mois prochain, je vous parle de mon amour pour les romans historiques de Michel David et je vous explique pourquoi personne ne devrait avoir honte d’aimer lire ce type de romans (ni aucun autre type de romans). 

Photo : Jo-Annie Maheux

À l’âge de sept ans, j’ai dit aux membres de ma famille que je voulais être critique littéraire. Ils ne le savent pas, mais c’était seulement parce que j’avais lu dans un livre pour enfants que les critiques littéraires ça travaillait de la maison en pyjama. Pour moi, c’était l’emploi idéal.

Avec les années, ma passion pour les livres et les mots ne s’est jamais effritée (sauf peut-être lors de quelques lectures obligatoires à l’université) et j’ai terminé l’an dernier une maîtrise en littérature. Je travaille maintenant dans le domaine des communications, mais la littérature restera toujours ma plus grande passion (à égalité avec les séries télé, disons).

C’est donc avec beaucoup de plaisir que je partagerai avec vous chaque mois mes coups de cœur littéraires du moment!

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