Éditorial: LE TEMPS

 

Pendant ce temps, le temps passe

Je suis là à vous écrire, la veille de notre deadline, le premier du mois. Je pense à cet éditorial pendant que la sauce à spag dégèle et que je fais cuire les pâtes en pliant la dernière brassée de lavage. Ensuite, ce sont les devoirs de la plus jeune, la promenade du chien, la préparation des lunchs et toute autre tâche connexe. Si j’ai le temps, un peu de lecture et hop, au dodo. Je vous épargne les détails des matins et des journées où tout se bouscule. Parce que oui, j’ai l’impression que mes jours de semaine se résument à 3 shifts, 5 jours sur 7.

Vous sentez-vous comme moi, en mode « faut que »? Faut que je fasse un pain aux bananes, les bananes sont mûres… Faut que je trouve une place pour aller porter mes vieux CD. Faut que je commence à magasiner les soldes pour les vêtements d’été. Faudrait que je fasse le ménage du printemps… À coups de « faut que », la vie est essoufflante.

Ah, la fin de semaine… 

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C’est vraiment mieux? 

On deal avec les cours de gym, le ménage, l’épicerie, la longue course et on essaie de se garder de l’énergie mentale afin de préparer la semaine qui s’en vient… Et ça recommence.

Je suis certaine que vous vivez le même genre de quotidien, comme un virus contagieux.

Personnellement, la première étape pour passer à travers ces journées archichargées a été d’apprendre à respirer. Un grand soupir, ça relâche la pression. Lors de la grande inspiration, j’imagine l’optimisme entrant à pleine capacité dans mes poumons. Essayez, vous verrez, ça fonctionne. 

Pendant ce temps, le temps passe et me laisse songeuse. C’est cliché, mais ça passe vite. Prenez le temps de prendre le temps. Ce que vous faites, faites-le avec amour. La vie, c’est maintenant.

Et vous, quel est votre truc pour vous recentrer?

 

Josée Goupil #femmesalpha