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Crédit photo Francis Bouchard Photographe

Une rising star à la conquête des plus hauts sommets

Je me rappellerai toujours la première fois où j’ai vu Marie-Hélène.

Fraîchement diplômée en communication de l’Université de Sherbrooke, tout juste débarquée à Québec et armée d’un enthousiasme débordant, cette fière « louperivoise » s’apprêtait à entreprendre un stage d’été au sein de notre Cabinet et allait vivre sa première réunion d’équipe.

En effet, chaque lundi matin, nous avons l’habitude de faire le point sur les dossiers et mandats en cours, de tester nos idées et stratégies et de discuter d’opportunités à saisir, le tout dans une ambiance conviviale et détendue (c’est lundi quand même !). 

Lorsque son tour est venu, Marie-Hélène a bondi de son siège, s’est installée, debout, à l’avant du groupe et nous a expliqué avec un dynamisme et une énergie hors du commun comment elle entrevoyait sa première semaine de travail et plus largement, son passage chez nous, insistant déjà sur le fait qu’elle n’avait pas l’intention de nous quitter après ces trois mois d’été. 

La table était mise.

 

Devant moi, l’incarnation même de ce que je surnomme affectueusement la « génération de la confiance ». 

Celle qui connait ses forces et ses talents… et qui sait les mettre en vitrine.

Celle qui carbure aux défis.

Celle qui a l’audace d’insister.

Celle qui a soif d’apprendre, mais surtout de montrer ce qu’elle a dans le ventre.

Cette génération qui se lève debout… et pour qui « changer le monde » fait partie du quotidien.

 

Marie-Hélène a une urgence de vivre et l’énergie d’une « battante », ce qui n’est certainement pas étranger au fait qu’elle a dû lutter contre un grave cancer de la tyroïde, à l’âge de 21 ans. Un épisode dont elle parle rarement, comme si elle ne voulait surtout pas que cette seule épreuve la définisse. N’empêche qu’elle en a certainement retiré cette résilience et cette ténacité qui teintent son ascension et qui lui ouvrent des portes.

Depuis près de deux ans maintenant, Marie-Hélène a accepté de participer très étroitement au succès d’un vaste programme de sensibilisation auprès des communautés inuites. Un « exil » qu’elle a abordé avec enthousiasme et un peu de naïveté et qui, malgré les embûches, le choc des cultures, la neige et le froid extrême, s’est transformé en une riche expérience de vie. 

Notre tornade blonde a su charmer et gagner, lentement, la confiance des Inuits, un exploit en soi, alors que trop souvent, ceux qui s’aventurent dans le Nord vont les abandonner ou baisser les bras.

Pas Marie-Hélène.

Dans le Grand Nord, elle participe à une transformation salutaire.

Elle aide ce peuple, jadis nomade faut-il le rappeler, à tirer profit de vivre dans une maison où il fait bon vivre et à grandir en santé (et à en être fier).

Elle les mobilise autour d’une campagne contre le vandalisme qui connaît un succès retentissant (et qui a même fait la « une » du Nunatsiaq News).

Elle les enrôle dans une équipe de hockey pour les éloigner du danger et les rapprocher de la santé.

Elle écoute, apprend, ouvre son cœur et connecte avec un peuple habité, comme elle, par une force et une résilience plus grande que nature.

Un peuple qui résonne avec cette jeune femme qui croit en eux… et qui leur donne de l’espoir et leur insuffle de la confiance.

Dans l’intervalle (et ses temps libres !!!), elle a aussi choisi de gravir, en janvier 2014 le Kilimandjaro avec l’objectif d’amasser 20 000 $ pour soutenir la recherche contre le cancer de la tyroïde. Une aventure difficile tant sur le plan physique qu’humain, où elle a souvent pensé qu’elle devrait abandonner.

Pas Marie-Hélène.

Au sommet de cette montagne gigantesque, à près de 5 985 m d’altitude, elle raconte souvent y avoir laissé ses peurs, ses doutes… et ce cancer qui est maintenant derrière.  

Je la soupçonne aussi d’avoir fait le plein de courage, de fougue et d’audace afin d’aller au bout d’elle-même et de changer le monde, un projet à la fois, une communauté à la fois.

 

Marie-Hélène est une rising star à la conquête des plus hauts sommets.

Elle est surtout une femme particulièrement inspirante et un modèle pour sa génération.

 

 

Pour en savoir plus sur le projet Kilimandjaro :

https://www.facebook.com/mercialavie2014

Pour en savoir plus sur le programme Pivallianiq :

https://www.facebook.com/pivallianiq

Pour en savoir plus sur la campagne Non au vandalisme :

http://www.nunatsiaqonline.ca/stories/article/65674anti-vandalism_campaign_building_pride_responsibility_in_nunavik/

 

RÉDACTION Julie-Anne Vien (Associée, Le Cabinet de relations publiques NATIONAL)

 

PRÉSENTÉE DANS LE CADRE DE L'EXPOSITION(e) PAR:

 

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