MétamorFaiseurs (http://www.metamorfaiseurs.com/) est un voyage engagé, une épopée humaine que j’aimerais partager avec vous au fil de plusieurs articles.

Allô, moi c’est Morgane, une Française un peu québécoise d’adoption. J’ai mis les voiles fin octobre pour aller à la rencontre d’ambassadeurs du changement dans plusieurs pays. C’est un voyage entrepreneurial, mais c’est aussi un voyage initiatique pour aller au bout de moi et GRANDIR. 

MétamorFaiseurs : un monde en mutation, des Faiseurs en action!

Ce projet vise à montrer que le changement s’incarne par différents visages : des hommes et des femmes de tout âge, des thématiques multiples et que l’on a tous un rôle à jouer. Il espère sensibiliser, inspirer! 

Je pars seule à la rencontre d’histoires fabuleuses, de projets inspirants, de parcours étonnants avec pour seul bagage une bonne dose courage. Non, en fait il n’y a pas que cela. Il y a aussi beaucoup d’envie, beaucoup de rêves et beaucoup de rencontres en amont.

Comme pour tout projet entrepreneurial, il y a des moments de fierté et de doute, des instants d’excitation et de peur. On passe de l’un à l’autre continuellement dans cet ascenseur émotionnel infini.

Des papillons dans le ventre

Dès les balbutiements du projet, j’ai été animée par cet état papillonesque. 

C’est le temps de penser le projet. C’est l’une des phases les plus excitantes et stimulantes. Les idées fourmillent, le ventre papillonne, les yeux s’illuminent, tout l’être s’emballe. Tout est possible, tout est à créer.

Le projet est encore loin… fictif. On le rêve, on le façonne… on essaye de lui donner des contours plus nets. Puis on le colorie : on y met son âme, ses tripes, ses valeurs. 

On est excité à l’idée d’en parler, à l’idée de partager et de nourrir ses réflexions. J’ai eu la chance de pouvoir compter sur le soutien d’ami(e)s et d’une communauté extrêmement bienveillante. Ils m’ont aidée à structurer ma pensée et à challenger le projet. 

Grâce à cela, je me suis sentie pousser des ailes, habitée par une énergie nouvelle.

Émotions associées : excitation, joie, dynamisme, fierté

Ce projet ambitieux est à la fois un beau challenge éditorial, un défi entrepreneurial et une aventure humaine incroyable. Mais c’est très facile de se perdre et de voler dans tous les sens. Le champ des possibles est tellement vaste qu’il faut réussir à trouver son fil et à tisser gentiment sa toile.

La peur au ventre

Les instants d’excitation, de joie, de fierté laissent inexorablement place à des moments de doute, de peur et de fatigue.

Très vite, et tout au long des différentes phases de préparation, j’ai été submergée par cette peur injustifiée, mais tenace de ne pas y arriver, de ne pas être à la hauteur. 

Il y a aussi la peur plus légitime de ne pas savoir ce qui m’attend. Cette peur de l’inconnu même si c’est précisément ce que je vais chercher. 

J’ai voulu un projet ambitieux et je ne me rendais pas compte de toutes les choses auxquelles il fallait penser.

Il fallait à la fois du temps pour préparer, organiser le voyage en tant que tel, commencer à avoir quelques contacts. Il fallait du temps pour se former, du temps pour communiquer, du temps pour gérer tous les aspects administratifs (de loin les moins palpitants). Très vite, je me suis sentie un peu dépassée devant la montagne de choses qu’il me restait à faire…

On se retrouve seul face à soi-même avec ses doutes, ses fragilités, ses failles, ses faiblesses et face à cette salle habitude qu’est la procrastination. 

À cela s’ajoute la fatigue accumulée des insomnies à répétition. Le projet on y cogite tout le temps, même la nuit. Il nous habite, il nous nourrit… il finit par nous hanter même.

Émotions associées : peur, doute, fatigue

À deux semaines du départ, je n’avais pas encore lancé le site internet ni même commencé à vraiment communiquer; je n’étais pas encore formée au tournage ni au montage, je ne savais pas vraiment précisément qui j’allais rencontrer à quel moment, même si j’avais des pistes prometteuses. Bref, une petite vague de stress m’a légèrement envahie. Mais en même temps, c’est aussi cela l’aventure.

Le détachement : l’envol

Finalement, je pense qu’il ne faut pas trop se mettre la pression et être juste ouvert aux rencontres. 

Pour reprendre les justes mots d’un ami : « C’est ton projet à toi, de toi, pour toi. Comment pourrais-tu ne pas être à la hauteur? Je ne vois pas! Tu te mets de la pression parce que tu veux un résultat extraordinaire. Mais la vie c’est l’inverse, c’est un parcours extraordinaire qui donne de bons résultats. Il faut que tu vives ton projet afin de le raconter par la suite. Enlève toute cette pression et ne pense qu’à être présente à l’endroit où tu te trouves physiquement! » 

Et il a pleinement raison, alors merci Dom. L’aventure ne fait que commencer, il y aura certainement des moments durs, des loupés, mais il y aura de la vie, des rencontres, des sourires des choses incroyables. Le résultat, qu’il soit à la hauteur ou pas d’un point de vue technique, sera forcément porteur de sens et de messages forts pour moi et je l’espère pour d’autres.

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